Expansion territoriale du Japon ?

TOKYO, 14 juillet (Xinhua) -- Le ministère japonais de l' Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et des Technologies a déclaré lundi avoir décidé de décrire deux îlôts disputés par la Corée du Sud comme des territoires japonais dans un manuel pédagogique à l'attention des enseignants, conditionnement des jeunes nippon oblige.



Les deux ilôts de la mer du Japon sont connus sous le nom de Takeshima au Japon et Dokdo en Corée du Sud. Les deux pays sont en désaccords sur l'appartenance de ces îlots.

Faisant référence aux îlots disputés, le document, qui est un guide destiné aux enseignants de lycée et aux éditeurs de manuels scolaires, indique que les élèves devraient « améliorer leur connaissance des territoires et domaines du Japon. »

Ce sera la première fois que le Japon revendique être propriétaire de ces îlots dans un document pédagogique, qui sera mis à disposition à partir du printemps 2012.

D'après l'agence de presse Kyodo News, le gouvernement japonais a informé le gouvernement sud-coréen de sa décision plus tôt dans la journée au travers de canaux diplomatiques, et le secrétaire en chef du cabinet, Nobutaka Machimura, a déclaré lors d'une conférence de presse que le Japon souhaite que la Corée du Sud garde son calme sur ce dossier dans les relations bilatérales.

Quand on sait que ces japonnais, n'hésitent jamais à pécher dans les eaux territoriales des pays limitrophes sans parler de la pèche prohibée à la baleine et ont accaparés la moindre petite île, fort loin du Japon, dont le bon sens voudrait qu'elles appartiennent aux pays voisin très proches, on ne peut qu'être inquiet du réarmement japonais, que nous réservent-ils... comme en 1931... ou le complexe militaro-industriel... à "poussé" à la création de l'état "indépendant" de Mandchourie... bientôt, plein de petites îles "indépendantes" sous protectorat nippon...

En attendant :

Les îlots Dokdo appartiennent à la Corée du Sud "historiquement, géographiquement et en vertu du droit international", déclare un porte-parole coréen.

"Le gouvernement clarifie encore une fois qu'il répondra de façon dure à toute tentative de saper sa souveraineté sur Dokdo", a-t-il ajouté.

Suite au communiqué de M. Moon, la présidence sud-coréenne a déclaré que la Corée du Sud a renforcé la défense des îlots Dokdo et prendrait des mesures pour renforcer sa souveraineté sur ces îlots en réponse à la revendication japonaise.

Sur tous les atlas, c'est coréen, même sur Google :



Il avaient même voulu voler une île à la Chine... :



N'oublions pas pour cette Île : Qu 'un bateau de nationalistes taïwanais escorté par neuf patrouilleurs militaires de Taipei est venu défendre l'Ile de Diaoyu contre les japonais. Il a tourné autour de l'île principale d'un archipel inhabité de la Mer de Chine Orientale, appelé Senkaku en japonais et Diaoyu en chinois, avant de retourner à Taïwan.

Cet archipel situé au milieu d'une zone riche en ressources naturelles est l'objet de la cupidité malsaine japonaise, qui souhaite soustraire cette Ile à Taipei et Pékin.

La bateau des Taïwanais arborait un drapeau indiquant: "Lutte contre le militarisme japonais".

Les nationalistes voulaient protester contre la collision (?) intervenue le 10 juin entre un bateau de pêche taïwanais et un patrouilleur des Forces japonaises, à proximité de l'archipel contesté.

Le chalutier taïwanais avait coulé (le patrouilleur, n'avait pas une égratignure) mais l'incident n'avait pas fait de victime et ses 16 membres d'équipage avaient été récupérés par les Japonais puis renvoyés vers Taïwan, après avoir été interrogés par les autorités nippones. Cétait un acte quasi de guerre d'un bâtiment militaire contre des civils. ... un nouveau Nankin à l'horizon...

Les autorités maritimes japonaises ont estimé que les deux navires étaient fautifs dans la collision, mais le capitaine du chalutier taïwanais affirme que le patrouilleur, beaucoup plus gros que son propre navire, a foncé sur lui "à dessein" pour le couler.

Le département d'Etat américain a appelé le lundi suivant (en juin) les deux parties à la "retenue", leur demandant de résoudre ce problème par "des moyens pacifiques".